Quelles sont les conditions qui prédisposent aux coups de chaleur ?

• Environnements chauds et humides,
• Activité physique excessive ou inadaptée,
• Présence de surpoids ou un poids corporel important (> 15 kg),
• Races à risque : Golden Retriever / labrador ( présence d’une mutation génétique chez ces races qui prédisposent au collapse induit par l’exercice physique) et races brachycéphales (Cavalier King Charles, Staffie, American Bullie, Bouledogue français et anglais..), chiens de travail ,
• Présence de maladies concomitantes (cardiaque ou respiratoire).

Que se passe-t-il lors d’un coup de chaleur ?

Dans les premières phases, le corps tente d’évacuer la chaleur par la peau, dilatant tous les vaisseaux de celle-ci. Il en résulte une baisse de la pression sanguine (hypotension), un travail plus important du cœur, et une mauvaise perfusion des organes internes. Dans les phases plus avancés, on observe des complications plus graves :  rhabdomyolyse (lésions des muscles),  lésions rénales aiguës,  syndrome de détresse respiratoire aiguë et, finalement, septicémie et troubles graves de la coagulation (CIVD).

Le taux de mortalité est d’environ 50%, similaire à celui des victimes humaines de coups de chaleur.

Pourquoi les brachycéphales sont-ils plus à risque ?

Chez les chiens, la chaleur s’évacue à 70% par l’enveloppe corporelle et 30% par évaporation à travers le halètement. Les chiens à museaux courts possèdent moins de surface nasale pour évacuer la chaleur et des voies respiratoires de petites dimensions , rendant peu efficace le halètement.

Comment prévenir les coups de chaleur ?

• Ne jamais laisser un chien dans une voiture fermée, même si le ciel est couvert ! Par 20 degrés , la chaleur monte à 40 degrés en moins de 10 minutes dans une voiture .
• Ne pas laisser votre chien dans une pièce fermée, non ventilée ( laissez une fenêtre ouverte ou un ventilateur allumé).
• Eviter l’excès d’exercice en plein soleil, surtout pour les chiens brachycéphales !
• Eviter les promenades aux heures les plus chaudes : vous pouvez vous protéger du soleil avec des casquettes et des vêtements , pas votre chien !
• Veillez à ce qu’il boive régulièrement. Ajouter de l’eau à son repas si ce n’est pas le cas.

Que faire en cas de coups de chaleur ?

• Mouiller votre chien entièrement avec de l’eau fraîche (pas gelée)
• Lui donner à boire (pas d’eau gelée)
• Le mettre à l’abri de la chaleur
• S’il présente une respiration difficile ou bruyante, qu’il présente des vomissements, de la diarrhée, qu’il semble endormi, présentez le immédiatement à votre vétérinaire !

Chaque minutes qui passe peut diminuer ses chances de survie.

Que fera votre vétérinaire ?

• Réanimation en cas de syncope : réhydratation par voie veineuse, administration d’oxygène, traitement anti-choc
• Analyses sanguines pour monitorer la fonction des organes internes vitaux
• Selon les résultats , il pourra décider de garder votre chien en observation, certaines lésions comme la rhabdomyolyse se péjorant pendant les premières 24 heures.

La diarrhée reconnaît principalement des causes intestinales et des causes extra-intestinales (parmi celles-ci figurent les pathologies des organes abdominaux non gastro-entériques et les pathologies métaboliques). Parmi les causes intestinales, la diarrhée peut être consécutive à une pathologie de l’intestin grêle ou du gros intestin. La présence de certaines caractéristiques des selles (par exemple la consistance fécale, la présence de mucus, de sang, de matières indigestes ou l’urgence de déféquer) peut aider le vétérinaire à identifier la partie de l’appareil gastro-entérique concernée, mais souvent la diarrhée a un caractère mixte et implique tous les tractus intestinaux.

Il est important de souligner que les patients atteints de maladies affectant le premier tractus intestinal peuvent ne pas avoir de diarrhée, mais présenter d’autres symptômes tels qu’une perte de poids et une mauvaise condition physique. L’approche clinique de la diarrhée est variable et dépend de l’espèce et de l’âge du patient, de la gravité de la manifestation clinique, de la durée du symptôme et de la présence de maladies concomitantes. Le traitement est toujours consécutif au diagnostic et peut conduire à la résolution ou au contrôle du symptôme clinique. Comme il arrive que des diarrhées légères et de courte durée soient autolimitées, le propriétaire doit porter une attention particulière à l’état général du patient (présence d’appétit et de soif, présence de douleur, capacité d’interaction, muqueuse sèche), à la qualité des selles (présence d’aspects anormaux tels que matières alimentaires indigestes, sang vivant, aspect noir-catramme, mucus), à la présence d’une urgence à déféquer. En cas de modification de ces paramètres ou en cas de doute, nous recommandons un examen vétérinaire.