Qu’est ce que le scanner ?

Qu’est ce que le scanner ?

Qu’est ce que le scanner ?

Le scanner est une méthode d’imagerie médicale qui permet de diagnostiquer de nombreuses pathologies internes.

Ce procédé utilise des rayons X pour créer des images en coupe transversale du corps, ce qui permet de visualiser des structures internes avec une grande précision, bien plus détaillée qu’une simple radiographie. Et nous permet de diagnostiquer de nombreuses pathologies :

Pathologies des voies respiratoires :

  • Tumeurs pulmonaires ou thoraciques
  • Maladies pulmonaires
  • Obstructions des voies respiratoires

Affections abdominales et pelviennes :

  • Problèmes digestifs
  • Tumeurs abdominales
  • Maladies des reins et des voies urinaires

Pathologies diverses touchant la tête ou la mâchoire :

  • Otites
  • Pathologies d’oreille interne
  • Fracture mandibulaire 

Problèmes orthopédiques et musculosquelettiques :

  • Fractures complexes 
  • Tumeurs osseuses
  • Dysplasie de coudes 
  • Hernie discale  
short-coated beige puppy

Pendant l’examen

Il est possible d’injecter une solution de contraste afin d’améliorer la qualité des images et de mieux différencier les tissus normaux des tissus anormaux.

Il est possible également de prélever des cellules en réalisant une ponction lorsqu’une masse est détectée.

Le scanner est un examen d’imagerie extrêmement utile pour nos chirurgiens qui peuvent visualiser et délimiter au mieux les lésions sur lesquelles ils doivent intervenir.

Notre dermatologue utilise également le scanner pour visualiser de manière très détaillée les différentes structures de l’oreille moyenne et interne.

Enfin, le médecin interniste pourra évaluer des lésions pulmonaires, ou avoir davantage de précisions sur des lésions au niveau des organes abdominaux qui ont été visualisées pendant une échographie.

A VetSpecialistes, deux TRM (techniciens en radiologie) hautement qualifiés et une AMV (assistante en médecine vétérinaire) dédiée au scanner accompagnent les animaux durant l’examen qui s’effectue sous anesthésie générale. Les animaux repartent le jour même. 

Qu’est-ce que la Cardiomyopathie hypertrophique Féline ?

Qu’est-ce que la Cardiomyopathie hypertrophique Féline ?

Qu’est-ce que la Cardiomyopathie hypertrophique Féline ?

Par Dr D. Brizard, Certificate in Small Animal Cardiology, Certificat en Electrophysiologie et Rythmologie

La cardiomyopathie hypertrophique est une maladie génétique du muscle cardiaque qui affecte les humains, les chats, les cochons et les chiens (de manière minoritaire).

Cette maladie n’est pas congénitale, elle se développe au contraire lentement ( quelques années) voire très lentement (plusieurs années). Cela se traduit par un épaississement du muscle cardiaque, en particulier le côté gauche du cœur, perturbant le remplissage du cœur et sa relaxation ( le cœur alterne des phases de contraction et de relaxation, toutes deux très importantes à un bon fonctionnement cardiaque).

Ce long développement rend le dépistage difficile car un chat testé à 2 ou 3 ans peut s’avérer complètement normal ; mais être requalifié  ensuite d’ » anormal » quelques années plus tard.

La cardiomyopathie hypertrophique peut rester silencieuse pendant plusieurs années, puis provoquer soudainement de graves symptômes de décompensation cardiaque avec des difficultés respiratoires d’apparition soudaine , des syncopes, une perte de poids et /ou d’appétit.

short-coated beige puppy

Existe-t-il un traitement ?

Malheureusement, pour le moment il n’existe ni traitement préventif ni traitement curatif.

Cependant , le dépistage de cette maladie reste important :

  • Individuellement : un chat qui a été correctement dépisté aura une qualité de vie meilleures car certaines manifestations de la maladie peuvent être contrôlées sous traitement ( arythmies, syncopes). Les manifestations graves de la maladie peuvent être également évitées si le chat est monitoré régulièrement (œdème pulmonaire, thromboses ).
  • Individuellement encore, la prévention des risques anesthésiques est possible si un dépistage a été réalisé avant une opération.
  • Collectivement : la sélection correcte des reproducteurs peut permettre de diminuer l’incidence de la maladie dans les élevages, même si cela représente un travail de longue haleine sur plusieurs années.

Recommandations pour le dépistage de la cardiomyopathie hypertrophique familiale.

Source https://www.pawpeds.com/cms/index.php/en/

Pour les éleveurs

Pour les Maine Coon, il existe un test génétique, cependant il n’est pas suffisant  pour le dépistage individuel  (voir plus bas),  il doit être complété par un examen échocardiographique.

La 1 ère échocardiographie  doit être faite à l’âge de 1 an, avant que le chat soit utilisé pour la reproduction.

Les tests suivants sont effectués annuellement et jusqu’à 3 ans. Puis un test successif sera recommandé à l’âge de 5 ans. Si le chat est un reproducteur important pour l’élevage, un dernier test à 8 ans est recommandé, également dans le cas ou’ un parent proche est diagnostiqué positif.

Pour les particuliers

Si les parents sont connus, demandez à l’éleveur les documents attestant de leur suivi échographique et de la « normalité «  des résultats. Dans ce cas, une échocardiographie ne s’impose pas pour votre propre chat.

Si au contraire aucun document attestant de la «  normalité «  des parents n’est disponible, un dépistage est  recommandé autour des 3 à 4 ans, en particulier pour les races à risque ( Maine Coon, Ragdoll, Birman, Norvégien,  Sphynx, Européens).

Comment interpréter le résultat de l’examen échocardiographique :

«Cœur Normal» : chats avec un cœur normal d’après l’échocardiographie  et n’ayant aucun proche parent diagnostiqué HCM.

«Diagnostiqué HCM» : les chats diagnostiqués HCM ne peuvent être utilisés pour la reproduction.

«Test ambigu»  : Ambigu signifie que quelque chose dans l’échocardiographie  n’a pas semblé « normal », mais pour autant il n’est pas certain que le chat développera une cardiomyopathie hypertrophique. Certains paramètres extérieurs au cœur peuvent avoir une influence sur la fonction cardiaque comme une hypertension artérielle, une insuffisance rénale,  une hyperthyroidie, une inflammation transitoire. Dans certains cas, cela peut aussi être le résultat de variations individuelles, par exemple des muscles papillaires un peu plus larges que le « standard ».

Dans un cas de résultat

« Ambigu », la marche à

suivre est la suivante :

  • Ambigu, chat < 2 ans : le chat ne doit pas encore reproduire et doit être re-tester dans 6 mois à 1 an
  • Ambigu, chat entre 2 et 3 ans : une portée peut être planifiée si cela est absolument nécessaire pour l’élevage. Tous les proches parents de ce chat doivent avoir un cœur normal. Les chatons de la portée ne seront pas utilisés pour la reproduction avant que le chat parent soit re-testé entre 3 et 4 ans.
  • Ambigu, > 3 ans : le chat peut entrer dans un programme de reproduction mais doit être reproduit uniquement avec un chat ayant un cœur normal , et tous les proches parents doivent avoir un cœur normal.

Parents proches des chats affectés par la HCM :

 Si le chat est diagnostiqué HCM , les recommandations suivantes s’appliquent à ses parents proches :

  • Si le coeur du parent proche est normal et qu’il a moins de 2 ans: il faut attendre un test successif lorsque le chat aura > 2 ans avant de l’utiliser comme reproducteur.
  • Si le coeur du parent proche est normal lorsqu’il a entre 2 et 3 ans: une seule portée peut être réalisée avec lui, l’autre parent doit être diagnostiqué avec un cœur normal et n’avoir aucun proche diagnostiqué avec HCM. Les chatons de cette portée ne doivent pas se reproduire jusqu’à ce que le parent à risque soit âgé de plus de 3 ans et n’ait montré aucun signe échographique de HCM.
  • Si le coeur du parent proche est normal et qu’il a plus de 3 ans :  le chat peut être utilisé pour la reproduction s’il ne montre aucun signe échographique de HCM. Il est préférable cependant de l’accoupler avec un Maine Coon n’ayant aucun risque de développer une HCM (résultat du test non ambigu).
  • Si un chat est diagnostiqué avec un résultat “ ambigu”, ou si il a un parent proche qui a développé des signes d’HCM, il faut être extrêmement prudent dans l’utilisation de ses parents proches comme reproducteurs.

Quid du test ADN

Une mutation sur un gène a été identifié en 2006 sur une colonie de chats de race Maine Coon : le HCM1 , plus précisément le  Myosin Binding Protein C 3 (MyBPC 3) gene. Environ la moitié des chats Maine Coon affectés par la maladie sont cependant NON porteur de ce gêne, signifiant qu’il y a d’autres gênes en jeu dans le développement de la cardiomyopathie hypertrophique. Un test ADN négatif n’est donc pas suffisant pour exclure une cardiomyopathie hypertrophique.

Qu’est ce qu’un « souffle « ?

Un souffle est un bruit entendu à l’aide d’un stéthoscope au moment de l’auscultation cardiaque, qui se surajoute aux battements cardiaques. Ce bruit ressemble à un « courant d’air « , pour cela il est appelé « souffle « .
Un souffle n’est pas une maladie, mais cela peut être la manifestation d’une maladie. Le souffle provient du tourbillonnement du flux sanguin dans le cœur lorsqu’il s’insinue dans un orifice de petite taille ou lorsque le flux sanguin est projeté à une vitesse importante dans les grands vaisseaux cardiaques ( tronc pulmonaire , aorte).

Il existe différentes catégories de souffles :

– Souffle innocent ou fonctionnel : audible fréquemment chez les jeunes animaux maigres , ils sont souvent de basse intensité , ont une tonalité « musicale « , et tendent à disparaitre avec la croissance.
Ils peuvent également apparaitre lorsque le débit cardiaque est important : animaux agités , femelles gestantes ou allaitantes ; OU lors de pathologies extra-cardiaques qui modifient le débit sanguin : hyperthyroidie, et hypertension artérielle sont les conditions les plus courantes qui peuvent entrainer l’apparition d’un souffle sans qu’une maladie cardiaque en soit responsable.
– Souffle pathologique ou organique : c’est un souffle secondaire à l’existence d’une pathologie cardiaque . Les turbulences responsables du souffle se forment soit au niveau d’une valve qui ne s’ouvre pas correctement ou qui ne se ferme pas correctement : ou au niveau d’une communication entre 2 chambres cardiaques , c’est-à-dire une ouverture qui ne devrait pas exister mais qui permet au sang de passer d’une chambre cardiaque à une autre, les plus courantes étant les communications au niveau du septum , la cloison qui sépare le cœur en une partie droite et une partie gauche.
Timing : les souffles sont ensuite classés en « systoliques « , c’est-à-dire qu’ils interviennent au moment de la contraction cardiaque (ils peuvent être innocents ou pathologiques ) et en « diastoliques « , c’est-à-dire qu’ ils interviennent au moment de la relaxation cardiaque (toujours pathologiques). Ils sont beaucoup plus rares.

L’échographie musculo-squelettique : A quoi sert l’échographie ?

L’échographie musculo-squelettique : A quoi sert l’échographie ?

L’échographie musculo-squelettique : A quoi sert l’échographie ?

Les avantages de l’examen échographique de l’appareil musculo-squelettique sur les techniques d’imagerie médicale plus poussées telle que la tomodensitométrie et la résonnance magnétique sont multiples : rapidité et simplicité d’exécution, non invasivité, sédation minimale du patient, coût peu élevé.

Général

Les champs d’application sont divers : épanchement articulaire, épaississement de la capsule articulaire et défauts du cartilage peuvent être identifiés par échographie. Il est également possible de détecter une destruction (lyse) osseuse. Les instabilités sont souvent identifiées à l’aide d’un examen dynamique. Les anomalies des tissus mous du système musculo-squelettique se prêtent également à une évaluation échographique. Les déchirures partielles ou complètes des muscles ou des tendons peuvent être évaluées et le processus de guérison peut être monitoré. La plupart des maladies qui se trouvent dans la région du tendon du biceps ou du tendon d’Achille, telles qu’une luxation du tendon, des anciennes blessures, des ostéophytes migrants dans la gaine tendineuse, les tendinites et / ou les ténosynovites peuvent être différenciées par échographie.

Les pathologies d’épaule

Les pathologies de l’épaule chez le chien sont celles qui se prêtent le mieux à l’examen échographique. Lors de boiterie chronique (> 3 semaines) ou récidivantes après traitement anti-douleur, l’échographie associée à la radiologie peut permettre de détecter :

Des ténosynovites / tendinites du Biceps , éventuellement une avulsion de son point d’insertion.

Adhésions du tendon du biceps à sa gaine (examen dynamique) , entrainant une réduction plus ou moins forte du mouvement ( « épaule gelée »)

Des ténosynovites calcifiantes du muscle Supraspinatus, éventuellement une avulsion de son point d’insertion.

Contracture du Supraspinatus ou de l’ Infraspinatus

La présence d’ostéophytes provenant de lésions d’ostéocondrose en migration dans la gaine tendineuse, ou de minéralisations dystrophiques

Selon le diagnostic échographique, votre orthopédiste pourra vous conseiller le meilleur traitement afin d’obtenir la meilleure qualité de vie possible pour votre compagnon à quatre pattes.

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Horaires

Du lundi au vendredi

8h00 - 18h30

sur rendez-vous uniquement

Accès

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Voiture : Depuis l'autoroute - Sortie Ferney de l’autoroute A1 (depuis Lausanne ou France), suivre les indications “Grand-Saconnex” et poursuivre sur la route de Ferney jusqu’à ce que le centre apparaisse sur votre gauche.

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