Etude prospective sur la PIF
Etude prospective sur la PIF
Grande nouveauté au sein de notre centre
VetSpecialistes a officiellement été intégré dans l’étude prospective sur la PIF ( péritonite féline infectieuse) du Tierspital de Berne (Hôpital Vétérinaire universitaire de Berne).
Nous sommes ainsi le troisième centre de Suisse romande (avec Medi-vet et Vetmidi) à y participer.
En effet, la condition pour pouvoir participer à cette étude est qu’elle soit menée par un Spécialiste en médecine interne ( titulaire du diplôme du Collège européen / américain de médecine interne vétérinaire).
L’étude sera menée dans notre centre par le Dr Olivier Labelle, notre spécialiste en médecine interne. Par le biais de l’étude, nous avons ainsi la possibilité de traiter légalement les chats atteints de PIF avec le GS-441524 et le remdésivir (et prochainement le monulpinavir).
Nous sommes très enthousiastes de pouvoir participer à cette étude et ainsi faire avancer la science pour traiter ces chats.
En cas de suspicion de PIF, n’hésitez pas à contacter notre spécialiste en Médecine Interne Dr Olivier Labelle dipl ACVIM.
La Péritonite Infectieuse Féline en détail
Le coronavirus félin (FCoV) est avant tout un virus entérique et la plupart des infections ne provoquent pas de signes cliniques ou n’entraînent qu’une entérite, mais une petite proportion de chats infectés par le FCoV développent une PIF. La pathologie de la PIF comprend une vasculite qui peut toucher n’importe quel organe. Les chats de moins de deux ans sont les plus fréquemment touchés par la PIF. La plupart des chats présentent de la fièvre, de l’anorexie et une perte de poids ; beaucoup présentent des épanchements et certains présentent des signes oculaires et/ou neurologiques. Établir un diagnostic est complexe et les outils d’approche diagnostique du European Advisory Board on Cat Diseases sont disponibles pour aider les vétérinaires. L’échantillonnage d’un épanchement, le cas échéant, pour la cytologie, la biochimie et la détection de l’ARN du FCoV ou de l’antigène du FCoV est très utile sur le plan diagnostique. En l’absence d’épanchement, des aspirations à l’aiguille fine des organes affectés pour la cytologie et la détection de l’ARN du FCoV ou de l’antigène du FCoV sont utiles. Le diagnostic définitif nécessite généralement une histopathologie avec détection de l’antigène FCoV. Les traitements antiviraux permettent désormais dans de nombreux cas de guérir de cette maladie auparavant mortelle ; les analogues nucléosidiques (par exemple, GS-441524 oral) sont très efficaces, bien qu’ils ne soient pas disponibles dans tous les pays.
Source : Feline Infectious Peritonitis: European Advisory Board on Cat Diseases Guidelines Viruses. 2023 Aug 31;15(9):1847
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